La crise est passée, vous êtes encore dans l’agacement, l’énervement, la colère, la tristesse, … ou quoi que ce soit qui s’est manifesté durant celle-ci.

Prenez le temps de vous poser, de respirer un peu et celui important d’observer vos émotions dans l’instant. À quoi vous ramènent-elle ?

Peut-être n’en savez vous rien, peut-être cela ne fait que vous ramener dans ce moment précédent que vous venez de vivre ?

Repassez la situation sans chercher à renvoyer la responsabilité de se qui s’est déroulé à l’un ou à l’autre.

Revoyez seulement le déroulé des évènements comme si vous observiez cela de l’extérieur:

– 1) « elle était tranquillement en train de cuisiner. Il est arrivé très énervé et lui a parlé avec colère, alors elle s’est emportée et le ton est monté.. »

–  2)  » il venait de finir le ménage. Elle est arrivée en pestant qu’il ferait mieux d’apprendre a se servir de l’aspirateur et de la serpillère, que c’était dégueulasse.
il lui a jeté la serpillère à la figure…« 

Il est inutile d’aller plus loin dans l’analyse, car tout s’est joué dans ce début du conflit !

De toute évidence, dans les 2 situations décrites, en 1 c’est lui qui déclenche le conflit, en 2 c’est elle qui déclenche le conflit. Mais on s’en fiche, car ce qui importe ce n’est pas qui déclenche le conflit, mais plutôt:

« qu’est-ce qui fait que je doive vivre de telles situations ?« 

On constate que nous venons de changer de point de vue !

Qu’est-ce que cela change ?
Ça change l’idée que ce soit à l’autre de résoudre le problème.
Si ce n’est pas à l’autre de résoudre le problème, cela veut-il dire que c’est notre faute ?

Non ! cela signifie seulement que :
 » si je vis ce genre de situation, c’est que quelque chose en moi (que j’ignore très certainement), agit comme un aimant, pour attirer ce conflit dont je me sens victime.

(Si vous ne l’avez pas encore visionné, voir la vidéo nommée « les chiens de Steffy »)

Le processus pour en sortir réside dans ce changement de mode de pensé concernant ce qui nous arrive dans la vie.
Je reconnais que c’est parfois très compliqué de faire ce « switch » mental, surtout lorsqu’il s’agit de situations dramatiques, car nous sommes alors profondément touchés « dans notre chair » et dans nos émotions.

Pour tant cette stratégie est la clef de notre évolution et de notre libération de tout ce qui rend notre quotidien insupportable.

Beaucoup vont soupirer en lisant ces lignes, ou se dire que c’est facile à dire mais beaucoup moins a faire, ou même que c’est impossible.

Je vous invite donc a relire et prendre le temps de la réflexion, et surtout prenez le temps de tester ce que je vous propose.

Ce n’est ni la faute de l’un ou de l’autre, c’est seulement une situation à comprendre et souvent cela suffit à résoudre, et ensuite…. hé bien ensuite on a grandi, on vient de supprimer un obstacle en en comprenant les rouages et dès lors on peut avancer.